Lutte contre le gaspillage alimentaire et tri sélectif
Le meilleur déchet c’est celui qu’on ne produit pas.
La loi AGEC, en complément de la loi EGALim font de la lutte contre le gaspillage alimentaire un levier majeur pour tendre vers un modèle de société plus durable. La loi se fixe comme objectif de réduire le gaspillage alimentaire de 50 % par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la distribution alimentaire et de la restauration collective d’ici 2025.
L’obligation de mettre en place une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire incombe à tous les opérateurs de la restauration collective, publique et privée.
Depuis 2010, le RIL travaille à la réduction du gaspillage, à toutes les étapes de son activité, pour :
- Limiter les excédents de production
- Limiter les pertes lors de la préparation et du stockage
- Limiter le gaspillage des convives
Côté production : l’adaptation de l’offre à la demande
- Estimation au plus près du nombre journalier de convives
- Identification des plats et aliments les moins plébiscités par les convives
- Présentation des plats non servis le jour même à J+1/2/3
Côté convives : le choix dans les formules et la quantité des accompagnements
- Sur les stands chauds, des accompagnements à volonté : en précisant aux cuisiniers la quantité souhaitée (petite, moyenne, grande), les convives contribuent à limiter le gaspillage alimentaire.
- Mise en place des formules en septembre 2021. En fonction de sa faim, le convive peut choisir :
Un plat + 2 périphériques
Un plat + 1 périphérique
Un plat seul
Bien sûr, le tarif est dégressif en fonction du nombre de périphériques. Et en cas de grosse faim, il est toujours possible de prendre un supplément 😉
Déchets alimentaires : tri et valorisation des biodéchets
- Pesées régulières pour mesurer un « état zéro » des déchets et des biodéchets.
- Bacs de tri mis à disposition des convives : dans la poubelle noire, nous récoltons les biodéchets, c’est-à-dire l’ensemble des déchets solides biodégradables comme les déchets alimentaires et les déchets verts. Les trier, c’est participer à leur valorisation organique par compostage ou méthanisation.
Ainsi, en 2022 :
- 25 348kg de bio-déchets collectés et valorisés au RIL ont permis de créer 7680kg de compost et 3 802 m3 de biogaz.
- Sur 1473 kg de verres collectés, 1417 kg ont pu être recyclés pour créer 3152 bouteilles en verre
- 320kg de marc de café on permit de créer 800kg de combustibles et 1600kg de plastique bio-sourcé
- 665kg d’huiles alimentaires usagées ont permis de créer 519kg de biodiesel
Diagnostic du gaspillage alimentaire
Conformément à la loi, le gaspillage alimentaire doit faire l’objet d’une analyse régulière. Ce diagnostic a pour but de :
- Chiffrer concrètement la réalité du gaspillage alimentaire
- Identifier les sources et causes du gaspillage alimentaire, pour pouvoir proposer ensuite un plan d’actions qui impacte ces sources
- Permettre l’évaluation à postériori de l’impact des actions correctives menées par la suite
Le dernier diagnostic du gaspillage alimentaire réalisé au RIL en avril 2024 fait ressortir une moyenne de 30 grammes par convive et par repas, bien en dessous de la moyenne nationale de 100 grammes en restauration collective autogérée.
